PICC Easy™ : un dispositif compatible avec l’injection de produits de contraste ? Évaluation comparative de la résistance à la pression d’injection - 07/09/15
Résumé |
Introduction |
Les cathéters veineux centraux à insertion périphérique (PICC line) sont une alternative aux cathéters veineux centraux. Certains sont validés hautes pressions, permettant l’injection de produits de contraste à des pressions de 300psi [1]. En 2013, le modèle PICC Easy™ (Vygon), permettant de diminuer les manipulations lors de la pose, a été commercialisé. Ce système permet, une fois le cathéter en place, d’en ajuster la longueur avec une coupe proximale suivie d’une connexion manuelle. Ce dispositif n’a pas été étudié pour la réalisation d’injections à haute pression ni comparé à d’autres PICCs validés hautes pressions. L’objectif de cette étude était d’évaluer la résistance in vitro à 300psi du PICC Easy™ ainsi que sur trois PICCs validés pour des hautes pressions d’injection.
Matériel et méthodes |
Quatre dispositifs ont été testés : PICC Easy™ 5Fr (Vygon), Maxflo Expert™ 5FR (Vygon), Turboject™ 4Fr (Cook Medical) et PICC Arrow™ 4Fr (Teleflex). Tous les PICCs étaient en polyuréthane. Après remplissage du PICC à l’eau et obturation du cathéter à 48cm de l’extrémité proximale, la pression à l’intérieur du PICC line était portée à 300psi pendant une durée de 90secondes [1] avec le dispositif d’inflation pour ballon de dilatation Caliber™ (Bard). Les paramètres évalués étaient la rupture au niveau de la connexion proximale, la déformation du cathéter et/ou sa rupture.
Résultats |
Les résultats de l’essai sont présentés dans le Tableau 1. Le système de connexion proximale du PICC Easy™ n’a pas été pris à défaut à une pression de 300psi.
Discussion |
Si la connexion proximale du PICC Easy™ tolère des pressions d’injection élevées, cette étude in vitro met en évidence, par rapport aux autres dispositifs, une résistance insuffisante du cathéter et une déformabilité plus importante. En pratique, le PICC Easy™ (Vygon) ne peut être utilisé pour l’injection de produits de contraste et le cathéter offre moins de sécurité en cas de réduction ou d’obstruction de sa lumière.
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Vol 1 - N° S1
P. A41-A42 - septembre 2015 Retour au numéro
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